La rénovation énergétique des logements est un enjeu majeur pour la transition écologique et la réduction de notre empreinte carbone. Pour encourager les particuliers à entreprendre des travaux d’amélioration de leur habitat, plusieurs dispositifs d’aides financières et de subventions ont été mis en place par l’État et les collectivités locales. Découvrez quels sont ces travaux éligibles et comment en bénéficier.
Les aides financières pour la rénovation énergétique
Il existe plusieurs dispositifs d’aides financières visant à encourager les particuliers à entreprendre des travaux de rénovation énergétique. Parmi les plus connus, on peut citer :
- Le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE), qui permet de déduire une partie des dépenses engagées pour certains travaux de rénovation énergétique de l’impôt sur le revenu.
- L’Éco-prêt à taux zéro, qui offre un prêt sans intérêt pour financer des travaux d’amélioration de la performance énergétique du logement.
- Les aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), qui proposent des subventions pour les travaux visant à améliorer le confort thermique et la performance énergétique des logements.
- Les aides locales, accordées par certaines collectivités territoriales pour soutenir les projets de rénovation énergétique.
Les travaux éligibles
Pour bénéficier de ces aides financières, les travaux entrepris doivent répondre à certaines conditions d’éligibilité. Les travaux éligibles aux différentes aides sont :
- L’isolation thermique des parois opaques (murs, toitures, planchers) et des parois vitrées (fenêtres, portes-fenêtres).
- Le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire, avec l’installation ou le remplacement de systèmes performants et économes en énergie (chaudières à condensation, pompes à chaleur, chauffe-eau solaire).
- La ventilation mécanique contrôlée (VMC), permettant d’assurer un renouvellement de l’air intérieur tout en limitant les déperditions thermiques.
- L’utilisation d’énergies renouvelables, comme le solaire photovoltaïque, l’éolien domestique ou la géothermie.
Ces travaux doivent être réalisés par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour être éligibles aux aides financières. De plus, les équipements utilisés doivent respecter des critères de performance minimale définis par l’État.
Les montants des aides et subventions
Le montant des aides financières accordées dépend du type de travaux entrepris, des ressources du ménage et de la localisation du logement. Voici quelques exemples :
- Le CITE peut couvrir jusqu’à 30% des dépenses éligibles, avec un plafond de 8 000 euros pour une personne seule et de 16 000 euros pour un couple.
- L’Éco-prêt à taux zéro peut financer jusqu’à 30 000 euros de travaux, remboursables sur une durée maximale de 15 ans.
- Les aides de l’Anah varient en fonction des revenus et de la localisation géographique, pouvant atteindre jusqu’à 50% du montant total des travaux, avec un plafond maximal de 20 000 euros.
Il est à noter que certaines aides peuvent être cumulées, sous réserve de respecter les conditions d’éligibilité spécifiques à chaque dispositif.
Bon à savoir : le dispositif MaPrimeRénov’
Depuis janvier 2020, le gouvernement a mis en place une nouvelle aide appelée MaPrimeRénov’, qui vise à remplacer progressivement le CITE et les aides de l’Anah. Cette prime est versée par l’Anah et concerne les travaux d’amélioration énergétique des logements occupés par les propriétaires ou les copropriétaires. Le montant de l’aide dépend des revenus du foyer et des économies d’énergie réalisées grâce aux travaux.
Les travaux éligibles à MaPrimeRénov’ sont similaires à ceux éligibles au CITE et aux aides de l’Anah, avec quelques différences concernant les critères de performance et les montants des primes. Pour en bénéficier, il est nécessaire de faire réaliser un audit énergétique par un professionnel RGE avant d’entamer les travaux.
Comment bénéficier des aides financières et subventions ?
Pour bénéficier des différentes aides financières et subventions pour la rénovation énergétique, il convient de :
- Se renseigner sur les dispositifs d’aides existants et leurs conditions d’éligibilité.
- Faire réaliser un diagnostic énergétique du logement pour identifier les travaux prioritaires et estimer leur coût.
- Choisir des professionnels RGE pour réaliser les travaux et obtenir des devis détaillés.
- Déposer une demande d’aide auprès des organismes concernés (service des impôts, Anah, collectivités locales) avant le début des travaux.
Il est important de bien se renseigner sur les démarches à suivre et de respecter les délais imposés pour chaque dispositif, afin d’optimiser ses chances de bénéficier des aides financières et subventions pour la rénovation énergétique.